Plus de Lui. Plus de Elle. C'est rien que toi et moi, maintenant... Plus que toi et moi.
Et les chaises vertes de Trocadéro qui te passent sous le nez. Tu comprends pas. T'as beau regarder les affiches qui défilent, ça t'aide pas. Y'a personne sur ces chaises. Plus personne...
Et les chaises bleues de Kléber. Tout est flou. C'est vide, tout vide. Tu comprends toujours pas. Tu vois des taches de couleurs, tu sais pas si t'es en train de les imaginer ou pas... Et t'en as rien à foutre.
Tu restes assis tout seul dans ton wagon, à fixer les trucs qui défilent autour de toi. Tout avance, mais toi t'es là et tu bouges pas. T'arrives pas à chasser les fantômes du passé. Troca, Kléber, c'était tout pour toi. C'était ce gars aux cheveux bruns, ces yeux verts, ces écouteurs fluos, ces attentes à 7h28 du matin, ces putains d'escalators. C'étaient des gens dans les chaises, des sourires à travers les vitres du train. C'était la routine de tes journées.
Mais y'a plus. Tout a changé. Même le gars avec ses marionnettes est parti. Et ces putains de chaises restent vides quand tu passes devant, assis comme un con sur ton strapontin grinçant, ou coincé entre deux personnes, accroché à une barre métallique imprégnée de l'empreinte de milliers de personnes. T'es qui parmi ces milliers de gens, tu te le demandes. Avant t'étais quelque chose, t'avais des points de repère, et t'en étais un aussi. Maintenant, tu fais que passer, et tout le monde s'en fout.
Tout seul, le regard vide. Il reste plus que toi, et moi. Et les chaises vertes de Trocadéro. Et les chaises bleues de Kléber. Mais ça veut plus rien dire.
Et les chaises vertes de Trocadéro qui te passent sous le nez. Tu comprends pas. T'as beau regarder les affiches qui défilent, ça t'aide pas. Y'a personne sur ces chaises. Plus personne...
Et les chaises bleues de Kléber. Tout est flou. C'est vide, tout vide. Tu comprends toujours pas. Tu vois des taches de couleurs, tu sais pas si t'es en train de les imaginer ou pas... Et t'en as rien à foutre.
Tu restes assis tout seul dans ton wagon, à fixer les trucs qui défilent autour de toi. Tout avance, mais toi t'es là et tu bouges pas. T'arrives pas à chasser les fantômes du passé. Troca, Kléber, c'était tout pour toi. C'était ce gars aux cheveux bruns, ces yeux verts, ces écouteurs fluos, ces attentes à 7h28 du matin, ces putains d'escalators. C'étaient des gens dans les chaises, des sourires à travers les vitres du train. C'était la routine de tes journées.
Mais y'a plus. Tout a changé. Même le gars avec ses marionnettes est parti. Et ces putains de chaises restent vides quand tu passes devant, assis comme un con sur ton strapontin grinçant, ou coincé entre deux personnes, accroché à une barre métallique imprégnée de l'empreinte de milliers de personnes. T'es qui parmi ces milliers de gens, tu te le demandes. Avant t'étais quelque chose, t'avais des points de repère, et t'en étais un aussi. Maintenant, tu fais que passer, et tout le monde s'en fout.
Tout seul, le regard vide. Il reste plus que toi, et moi. Et les chaises vertes de Trocadéro. Et les chaises bleues de Kléber. Mais ça veut plus rien dire.